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Le cheval breton de Bernard Magueur Porspoder
Pays de Léon

Le cheval breton est une race de cheval de trait originaire de Bretagne. On en distingue deux types : le trait breton, plus massif et plus lourd, et le postier breton, plus léger.


S'il a des origines très anciennes, le breton a beaucoup évolué au fil des siècles, selon les besoins des hommes dont il fut l'un des plus précieux auxiliaires. Monture de guerre et de voyage, cheval de labour, de transport attelé, puis animal de boucherie et enfin de loisir et de compétition, il a su résister à toutes les périodes de son histoire en s'adaptant à la demande. Aujourd'hui encore, alors que les machines ont montré leurs limites, il est d'une aide précieuse pour les travaux agricoles, que ce soit pour le débardage forestier, les cultures maraîchères, le travail minutieux entre les pieds de vigne ou la récolte du goémon sur les plages bretonnes. L'essor de l'équitation de loisir, et de l'attelage en particulier, lui a permis de trouver également de nouveaux débouchés, tant chez les simples amateurs que dans les écuries de compétition. Robuste, rustique et travailleur, ni exigeant, ni lunatique, le breton fait donc son petit bonhomme de chemin sans sourciller. Malgré sa discrétion, il sait séduire par ses nombreuses qualités tous ceux qui recherchent un compagnon de travail appliqué ou un copain pour toute la famille. Il est d'ailleurs apprécié hors de nos frontières, et on trouve des sujets dans de nombreux pays, notamment là où il fait chaud, car il résiste à tous les climats : Espagne, Afrique du Nord, Amérique du Sud et même Japon. Son caractère très attachant et ses aptitudes variées en font, en effet, un cheval qui mérite d'être connu et force l'admiration. Il est aujourd'hui le fruit d'une sélection très rigoureuse, et son modèle continue à évoluer en fonction des besoins : heureusement pour lui, il peut à nouveau s'alléger un peu pour sortir du créneau "boucherie", qui a, paradoxalement, assuré sa sauvegarde ainsi que celle d'autres races de trait.

Morphologie
La tête est courte et carrée, avec un chanfrein rectiligne et un front large. Les oreilles sont petites et très mobiles. L'encolure est courte et très musclée, l'épaule et l'arrière-main puissantes. Le corps est compact et puissant, avec un dos court, un poitrail très éclaté et une croupe arrondie.

Origines
Le breton a des origines mélangées. Probable descendant du cheval des steppes (la monture des Celtes), il a beaucoup évolué. Des apports de sang ont amélioré son modèle et ses aptitudes. À l'époque des Croisades, on apporta du sang oriental, dont l'influence est encore perceptible dans son chanfrein, parfois légèrement camus. Plus tard, d'autres croisements furent réalisés, avec des races lourdes (ardennais, boulonnais et percheron), mais surtout, au xixe siècle, avec des carrossiers comme le norfolk trotter britannique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Breton_(cheval)

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8478x4239
Taken: 30/10/2009
Uploaded: 06/03/2010
Published: 06/03/2010
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Tags: france; bretagne; finistere; cheva breton
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Pays de Léon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Saint-Pol-de-Léon Langue(s) Français - Breton léonard Religion Catholique Superficie 2 019 Km² Population 405 082 (1999) Le Léon ou Léonais, appelé autrefois Loonois (bro Leon en breton), est une région de Bretagne, ancienne vicomté, évêché, baronnie, bailli et province fiscale à laquelle ses habitants s'identifient encore aujourd'hui très fortement Elle est limitée à l'est par la rivière de Morlaix (Dosenn en breton, confluent des rivières Queffleut et Jarlot), frontière avec le Trégor, au sud par les contreforts des monts d'Arrée et par le fleuve de l'Élorn, frontière avec la Cornouaille et particulièrement au niveau du Pont de Rohan Ces frontières sont celles de l'ancien évêché de Léon, lequel regroupait trois pays érigés au XIIIe siècle en archidiaconnés : le Léon proprement dit, appelé aussi Haut Léon (Gourre Leoun); à l'ouest de l'Aber Wrac'h, le pays d'Ach, dont le nom s'écrit aujourd'hui Ac'h; et entre les deux le fief d'Illy (Kemenet Illi) centré sur Lesneven. Le Léon constituait au Haut Moyen Âge la partie la plus occidentale de la Domnonée. Administrativement (sénéchaussées, juridictions), les frontières étaient un peu plus étendues vers le sud où elles ont varié. Outre une vicomté dirigé par un évêque, le Léon était une des sept baronnies des États de Bretagne, citée aux assises de Geoffroy en 1185. Comme le pouvoir local était exercé par l'évêque-comte, cette baronnie permettait à peu de frais à la même famille de Rohan, héritière de la vicomté de Léon au XIVe siècle et par ailleurs seigneur de la baronnie de Rohan dans le Vannetais, de cumuler les charges. Les Rohan usant du titre de prince, ils se sont honorés de celui de prince du Léon sans que le Léon n'ait pu jouir de celui de principauté. Étymologie Le nom de Léon, prononcé en léonard [leun] avec un "n" finale très nasal et évanescent, c'est-à-dire « léoun' » si on utilise l'orthographe française, était expliqué autrefois par les prêtres du diocèse comme venant du latin leonis, la bête christianisée par saint Pol Aurélien lors de son arrivée dans la ville déserte de son cousin Gwithur, identifiée à un lion[réf. nécessaire]. D'autres ramenaient l'étymologie à un castellum legionensis, et, pour appuyer leur hypothèse, voyaient là la preuve qu'une légion romaine avait stationné à l'emplacement de l'actuelle commune de Saint-Pol-de-Léon. En fait aucun document ne corrobore ces étymologies. La mention la plus ancienne, soit ca. 1170, est celle du roman de Tristan et Iseut de Béroul[2], à savoir l'ancien français Loonois, sans rapport avec le lion ou la légion. Le problème est que le latin leo, ni même legio, n'était pas passé dans le vocabulaire de l'ancien breton, a fortiori pas sous sa forme du cas régime de l'ancien français se terminant par un « n ». Un étymon plausible est l'ancien breton litau qui désignait le rivage continental aux bretons insulaires, qui a donné LLyddaw en gallois et aurait donné en breton moyen Lezoun puis par une substitution qui s'observe plus souvent à l'initiale (v.g. Sabrina - Havren) Lehoun. L'absence de documents en breton moyen ne permettra jamais d'infirmer ou confirmer cette étymologie, ou une autre mais le strict respect des règles de l'étymologie bretonne appelle un ligau, non attesté, plutôt qu'un litau. Cependant on dispose de la mention, en latin, du terme de Letewicion et surtout du terme Letavia pour désigner l'ensemble de la Bretagne. Il est possible que le sens de ce terme ait été réduit à la partie la plus anciennement colonisée au IVe siècle, le Léon, comme semble en garder le souvenir de la légende de Conan Meriadec localisée à Plougoulm, après que ce soit produit une seconde colonisation à l'origine de la Domnonée et de la Cornouaille. On sait en effet que le Léon ne faisait pas partie de la Domnonée lors de la création de celle ci. On aurait là avec le terme de Léon, une évolution un peu semblable à celui de France, qui désignait d'abord tout le territoire de la Gaule puis seulement un pays de quelques kilomètres carrés au nord de Paris. Là encore, l'étaiement de toute hypothèse restera toujours faible. Si l'on veut remonter à un hypothétique ligau ou antérieurement ligan, plus conforme mais non attesté, les étymons possibles sont la province irlandaise de Laghain ou bien encore Lugdun, littéralement « forteresse de Lug », qui a effectivement donné, par extension du nom de la capitale Lyon, son nom à la Gaule celtique conquise, la Lyonnaise, et plus particulièrement à l'Armorique, la Lyonnaise III. Dans ce cas, le nom aurait subit la même réduction de sens de la province à une de ses parties la plus anciennement colonisée. La forme ancienne française "Loonois", qui a donné en français moderne "Léonais", tendrait à supposer un "loones" issu de "Lodonesia", ancien nom du comté britonnique de Lodain. Il y aurait là une étymologie commune avec le royaume légendaire de Lyonesse localisé dans les îles Sorlingues mais il est possible que ce royaume englouti de Lyonesse soit un "Lyon enes", c'est-à-dire île de Léon, ce qui nous renvoie à notre point de départ. Quelle que soit l'étymologie, le toponyme renvoie, comme beaucoup de toponymes bretons, à un lieu de Bretagne insulaire, en l'occurrence la presqu'île du Nord du Pays de Galles, Lleyn (cf. infra sub "Colonisations bretonnes"), dont l'étymologie est tout aussi problématique. Géographie Le Léon est baigné par la mer d'Iroise et la Manche, que sépare la pointe de Corsen. C'est un plateau granitique surélevé par rapport au niveau de la mer, ce qui donne à ses côtes envahies par la mer un relief marqué par des rias, appelées aber en breton, et deux baies d'un intérêt géographique de premier ordre, la rade de Brest et la baie de Morlaix. Ces deux baies se prolongent dans l'intérieur des terres par des vallées encaissées, celle de l'Elorn et et celle de l'Horn, qui constituent à elles deux la limite naturelle du plateau. Au-delà, montent les contreforts gagnés sur la lande des monts d'Arrée et dominés par un affleurement rocheux. Le plateau en revanche est aujourd'hui un damier très serré de bocage. Son avancée dans la mer lui permet de bénéficier de la douceur du climat marin, en des endroits abrités du vent jusqu'à l'illusion (cf. jardins exotiques de Roscoff et de l'île de Batz).


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